"LACIM - AUBIERE" est la petite soeur de "LACIM - Clermont-Ferrand - Champfleuri" qui existe dans l'agglomération depuis 1991 (voir l'historique) et qui dès l'origine s'est intéressée au village de KANGARE appartenant aujourd'hui à la commune de ROLLO au BURKINA FASO.
LACIM nationale n'a pas multiplié,pour le moment,les jumelages sur le BURKINA FASO. Sa présence est plutôt marquée au MALI et au NIGER où elle concentre ses moyens.
Mais dans la mesure où le jumelage avec KANGARE a créé les conditions nécessaires et suffisantes pour que vive une coopération fructueuse et qu'une coopération décentralisée est entrain de se développer entre AUBIERE et ROLLO, il y a place pour de nouveaux jumelages dans cette zone géographique très proche de la région de MOPTI au MALI où il existe une trentaine de jumeaux. Pour suivre le partenariat institutionnel entre la commune d'AUBIERE et la commune de ROLLO au Burkina Fasa vous pouvez visiter le site : http://aubiere-rollo.blogspot.com/
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Dans un premier temps "LACIM - AUBIERE" va donc s'attacher à développer quelques jumelages dans la commune de ROLLO en pleine synergie avec le groupe "LACIM - Clermont-Ferrand - Champfleuri" et la commune d'AUBIERE.
Le premier village de la commune de ROLLO ayant manifesté son désir de construire un partenariat avec LACIM, est le village de BOULGUIN dont nous avons fait la connaissance lors d'une visite à KANGARE en décembre 2008.
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Extrait du compte rendu de mission de décembre 2008 :
Jeudi 11 décembre, jour de la fête nationale au BURKINA FASO, le programme est chargé.
Nous commençons par aller saluer le Chef du Village dans sa maison, Sa Majesté Joseph Naaba Tanga, puis nous rendons à 5 km de KANGARE au village de BOULGUIN de 1725 habitants dont 80% de jeunes de moins de 25 ans, qui semble faire partie du territoire de KANGARE mais a une certaine autonomie.
A mon grand étonnement c’est un accueil des plus officiel et très émouvant qui nous attends, Les femmes arriveront une bonne demi heure plus tard car elles viennent de participer à 2 baptêmes.
C’est d’abord un groupe de musique qui nous joue des musiques rythmées par les instruments à percussion traditionnels. Les organisateurs ont pris la peine d’installer une sonorisation avec un amplificateur alimenté par une batterie et un gros haut parleur accroché à un vélo.
On a le droit à des discours notamment celui de l’instituteur (non originaire du village) qui est la seule personne du village en mesure de dire un discours en français.
Je retiendrai quelques phrases de son discours, notamment cette citation de Joseph Ki Zerbo jetée comme un appel à la valoriser : « La culture c’est ce qui vous reste lorsque vous avez tout perdu ». Il faut dire que dans un village où il y a 90% d’analphabètes, l’instituteur a besoin d’être épaulé ! Mais une école à 3 classes et à recrutement biannuel existe depuis octobre 2002 et pour la première fois 24 élèves viennent de constituer la première promotion d’élèves de BOULGUIN pour le collège.
Cette année elle a fait un recrutement massif et il y a 197 élèves dont 50% de filles.
80 élèves en CP1
72 en CE1
45 en CM1
Une doléance de l’instituteur, il manque cruellement de tables-bancs pour ses enfants.de l’école.
L’instituteur me dira ensuite en aparté que de très nombreux adultes du village partent sur des sites aurifères pour participer à des exploitations artisanales et clandestines. Les conditions sanitaires sont catastrophiques dans ces mines et il y a énormément d’accidents.
Un autre chiffre qui explique en partie le faible pourcentage d’élèves qui poursuivent au-delà de l’école primaire. 50% des élèves sortant du primaire sont orphelin de père.
Nous repartirons avec en cadeaux, 2 poules et un bouc, ce qui pour cette population très pauvre représente un présent conséquent.
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Extrait du compte rendu de mission de mai 2010 :
La visite se poursuit par une entrevue avec le directeur de l’école de BOULGUIN, Monsieur Arouna ZABRE, où j’arrive vers 7H00 sans prévenir, avant le début des classes. Je salue quelques vieux notables du village qui me reconnaissent pour leur avoir rendu visite en décembre 2008. C’est dans ce village de 1700 habitants que l’on nous avait offert en 2008 un bélier et quelques poulets. L’école est toute récente, la première promotion est sortie l’an dernier avec le CEP. Actuellement les meilleurs éléments au collège de ROLLO ou de SEGENEGA viennent de BOULGUIN. Il y a actuellement 173 élèves dont 86 garçons et 77 filles. J’invite le directeur à initier une correspondance d’école avec AUBIERE en 2010-2011, comme cela a déjà été fait en 2009. Il donne son accord pour une classe de CM1. Les frais de correspondance seront pris en charge par la commune comme pour KANGARE. J’indique aux personnes rencontrée que mon ambition est de « jumeler » le village de BOULGUIN avec un nouveau groupe LACIM à créer à AUBIERE.
La visite se poursuit par une entrevue avec le directeur de l’école de BOULGUIN, Monsieur Arouna ZABRE, où j’arrive vers 7H00 sans prévenir, avant le début des classes. Je salue quelques vieux notables du village qui me reconnaissent pour leur avoir rendu visite en décembre 2008. C’est dans ce village de 1700 habitants que l’on nous avait offert en 2008 un bélier et quelques poulets. L’école est toute récente, la première promotion est sortie l’an dernier avec le CEP. Actuellement les meilleurs éléments au collège de ROLLO ou de SEGENEGA viennent de BOULGUIN. Il y a actuellement 173 élèves dont 86 garçons et 77 filles. J’invite le directeur à initier une correspondance d’école avec AUBIERE en 2010-2011, comme cela a déjà été fait en 2009. Il donne son accord pour une classe de CM1. Les frais de correspondance seront pris en charge par la commune comme pour KANGARE. J’indique aux personnes rencontrée que mon ambition est de « jumeler » le village de BOULGUIN avec un nouveau groupe LACIM à créer à AUBIERE.
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